Profession de foi de Guilhem Maistre (116 mots)
Pratiquant la spéléologie depuis 1978 et impliqué de manière épisodique dans la vie fédérale, je suis depuis 2013 rédacteur en chef adjoint de la revue fédérale Spelunca.
Ma candidature a deux objectifs :
- Renforcer le lien entre les structures fédérales et l’équipe rédactionnelle de Spelunca.
- Promouvoir l’implication des pratiquants dans les structures fédérales par des mesures incitatives plutôt que par des règlements contraignants.
Ma disponibilité est limitée, aussi je ne serai candidat ni pour le bureau ni pour m’occuper d’un pôle ou d’une commission. Donc si le nombre de candidatures est supérieur au nombre de postes à pourvoir je vous demande de ne pas voter pour moi mais plutôt pour quelqu’un de plus jeune.
Déclaration d’intérêts
Même si ce n’est pas demandé pour une candidature au CA de la FFS, je préfère déclarer mes intérêts en lien avec l’objet de la Fédération Française de spéléologie.
Je suis actionnaire à hauteur de 33.3 % des parts et salarié dans la société Cenote Sarl, Cabinet d’expertise spécialisé dans le domaine du karst (www.cenote.fr), dont les activités interfèrent avec le milieu souterrain.
J’ai toujours fait très attention à bien séparer mes activités de loisir et bénévoles d’un côté, professionnelles de l’autre, mais je préfère que ma situation soit connue de ceux qui auront à voter lors de l’élection des membres du Conseil d’administration de la FFS.
Pourrais-tu expliquer en quoi un rédacteur adjoint siégeant au CA ne va pas créer une situation nouvelle conflictuelle avec le rédacteur en chef? On voit mal la différence avec un président de commission des publications dont tu dénigres le rôle. Tu veux créer une situation où l’adjoint est le lien entre le CA et le chef. ça demande des explications… pour le moins.
Spelunca relève du pôle communication. Ce serait à ce pôle d’être la charnière entre le CA et la revue, sinon à quoi sert le pôle dans ce cas-là?
Quant à la qualité des articles dans Spelunca, je ne porterai pas de jugement, mais il n’est pas obligatoire de partager ton point de vue, sur d’autres choses également. En tout cas, il est paru dans Spelunca ces dernières années au moins deux articles qui ne répondent pas à l’éthique fédérale, sans que le comité de lecture, dont tu fais éminemment partie, n’y trouve à redire, ni même ne cherche à s’informer au préalable.
Ton commentaire précédent qui répondait à Fred Bonacossa est un peu une suite de profession de foi.
Sans négliger les autres réponses des autres candidats (dommage on n’a pas de bouton like pour les réponses sous forme de commentaires et pas de nouvelle réponse), je salue le détails de cette réponse apportée.
Bonjour
quel poste(s) envisagez-vous au CA/Bureau ?
Spéléoquement.
Bonjour,
Comme précisé dans ma profession de foi, je n’envisage de candidature ni au bureau ni en responsabilité d’un pôle ou d’une commission.
Je reviens sur les deux motivations de ma candidature.
1) La situation particulière de Spelunca.
Jusqu’en 2013 il y avait une commission des publications avec un Président, et un Rédacteur en Chef de Spelunca. Cette situation bicéphale et probablement d’autres facteurs ont contribué à mettre Spelunca en difficulté : manque d’articles et baisse de qualité. Je me suis proposé pour contribuer à la fabrication de Spelunca, mais dans le cadre d’une réorganisation où les rôles de chacun seraient plus clairement définis avec un Comité de Rédaction sous la direction d’un Rédacteur en chef unique. Cela a abouti à une organisation qui est décrite ici :
https://ffspeleo.fr/presentation-spelunca-59-308.html
La suppression de la commission des publications a permis une clarification des rôles et clairement une amélioration du fonctionnement avec pour résultats une amélioration du nombre et de la qualité des articles soumis.
Mais il reste une marge de progrès significative, qui dépend entre autres d’un dialogue plus actif entre les structures fédérales et le Comité de Rédaction de Spelunca.
C’est le sens de ma candidature au CA de la FFS. C’est aussi pour cela que je ne me propose pas pour d’autres fonctions au bureau ou dans les commissions, j’ai déjà assez à faire comme ça.
Les résultats évaluables à terme de l’évolution proposée sont une poursuite de l’amélioration de la qualité (critère subjectif) et une augmentation du nombre d’abonnés (critère objectif).
2) “Promouvoir l’implication des pratiquants dans les structures fédérales par des mesures incitatives plutôt que par des règlements contraignants”
La situation est probablement différente selon les localisations, mais très clairement en Languedoc et probablement ailleurs il y a un taux de licenciés parmi les pratiquants qui est largement améliorable. Ce taux n’est pas mesurable tant qu’il est interdit aux clubs d’accepter des membres non licenciés. Je pense que cette disposition de nos statuts et règlement intérieur, bien que répondant à une certaine logique, est contre-productive.
D’une manière générale je suis partisan de la carotte plutôt que du bâton.
Mais contributions récentes au débat sur ce sujet dans le forum fédéral sont consultables ici :
https://forum.ffspeleo.fr/viewtopic.php?pid=22296#p22296
J’ai été président du CDS 34 de 1988 à 1991. A cette époque il y avait environ 350 licenciés dans l’Hérault. Mais le décompte des membres de clubs totalisait plus de 700 spéléos, soit une majorité de non fédérés. La politique du CDS était de ne pas pratiquer l’exclusion, mais au contraire de proposer à tous de bénéficier des (modestes) services de la structure fédérale départementale, moyennant éventuellement des différences tarifaires. Aujourd’hui le taux de fédérés n’est pas mesurable, mais il est très certainement bien supérieur à celui de l’époque. J’ai la faiblesse de penser que la stratégie d’accueil a eu un effet positif sur cette évolution.
Notre fédération aujourd’hui se pose des questions :
https://ffspeleo.fr/download.php?chemin=./image/uploader/uploadify/article/pdf/&fichier=107-pv-reunions-grandes-regions-2019.pdf
et
https://depots.ffspeleo.fr/uploads/Reunion_grandes_regions.ppt
Je compte participer de manière constructive à la réflexion au sein du CA.